Par Mohamed Seye
Le permis de travail fermé au Canada empêche les travailleurs étrangers de changer d’employeur. Souvent, ces derniers en abusent en mettant leurs employés dans des conditions de travail précaires.
« La plupart des travailleurs n’osent pas dénoncer les mauvais traitements dont ils font l’objet, de peur de perdre leur emploi, compte tenu des conditions difficiles dans lesquelles ils ont quitté leur pays d’origine », souligne Samuel, Italien, travailleur au Canada.
Si beaucoup pensent que les conditions des travailleurs étrangers ne respectent pas les droits humains, d’autres estiment que les employeurs aussi ont droit à un « retour sur investissement ». C’est le cas de Noé Mbere, un entrepreneur camerounais qui vit à Portneuf, Québec.
En revanche, le gouvernement semble préoccupé par la situation. Selon Ferrand Ouellet, chargé de projet en immigration à l’organisation ATP, Ottawa envisage de réformer les permis fermés en les remplaçant par des permis de travail sectoriels.
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